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qui mèneraient ainsi à la quête du savoir de soi.
Et si oui, pourquoi ?
Car une réflexion sur le genre autobiographique aboutit souvent finalement à la question existentielle : « Mais qui suis-je ? »
En partant du consensus défini par Philippe Lejeune sur le genre autobiographique, nous avons exploré cette problématique de l'écriture de soi.
Écrire sur soi, est-ce que ça consiste à s’élucider, en adoptant un regard rétrospectif ? A résoudre l’énigme de notre existence ?
Cette enquête biographique, puis la démarche introspective qu’elle déclenche, permettent-elles de mieux se comprendre ?
Est-ce pour mieux s’accepter soi ou y aurait-il autre chose ?
Pourtant, parfois, le « moi » résiste parfois à l’analyse.
Quelle est la part de l’imaginaire, de l’embellissement ?
Se raconter : est-ce uniquement pour partir à la découverte de soi ? Ou est-ce parfois pour témoigner et lutter contre l’oubli, laisser une trace ?
S’identifier absolument à soi, identifier son « Je » avec le « Je » que je raconte, c’est possible ?
En nous inspirant sans être englouti par leur pensée, nous nous sommes appuyés sur de nombreux penseurs, écrivains : de St-Augustin à Rousseau, de Pascal à Rimbaud, Hugo, Montaigne, Malraux, Sarraute, ces esprits nous ont permis de nourrir notre réflexion.
Merci à la belle équipe du musée pour sa confiance !